Ville des lumières, du savoir, du rayonnement et de la découverte. C’est ce que Rabat ambitionne de devenir : une cité internationale de la culture du même calibre que Paris, Rome ou Londres. Pour cela la capitale du Maroc, classée par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité dispose déjà de nombreux atouts culturels :

La grande bibliothèque nationale, le théâtre Mohammed V, la salle d'exposition Bab Rouah, sans oublier Mawazine, le festival aux 2,6 millions de spectateurs.
Mais ce n’est pas tout, le projet «Rabat ville lumière» entend hisser la ville au rang des grandes capitales internationales.

Lancé sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI en mai 2014, ce plan quinquennal de 9,42 milliards dh prévoit la construction d'un grand théâtre de 2.000 places, d'un musée des arts modernes et contemporains, qui ouvrira ses portes en septembre.

Le projet comprend également la création d'un musée de l'archéologie et des sciences de la terre qui abritera le plus vieux dinosaure jamais découvert et exposera une centaine d’objets d’art de l’Antiquité, trouvés dans les différentes régions du pays et dont  certains datent de millions d’années. Autant d’occasions pour mettre en avant les spécificités du Maroc tout en alliant essor culturel et développement du tourisme.
Le projet vient aussi valoriser le patrimoine de Rabat en tant qu’héritage civilisationnel, culturel et humain, tout en consacrant la vocation de Rabat en tant que ville verte, en réhabilitant les espaces verts, les jardins  et les parcs de la cité, pour en faire des espaces de distraction et de  divertissement.


A noter que la consécration culturelle de Rabat est le fruit d'une transformation réglée comme du papier à  musique. La capitale du Royaume a en effet connu divers chantiers de structuration et de  mobilité urbaine, comme le tramway ou le grand pont Hassan II.