La voiture sans conducteur. Google a lancé la tendance, les constructeurs automobiles, de peur de se laisser dépasser, ont emboité le pas.  

De Mercedes à Audi, passant par Toyota, Volvo, Nissan, Renault… tous se penchent sur leurs prototypes pour livrer la voiture de demain, la voiture autonome à l’horizon 2020/2030.

Imaginez !

Une voiture qui se gare toute seule, une voiture qui vous amène à bon port sans que vous touchiez le volant !

Tandis qu’elle roule toute seule, vous pourrez en toute quiétude envoyer vos mails, manipuler votre tablette, ou même faire votre sieste.

Cela ne relève plus de la science fiction depuis que le géant de l'internet a annoncé plancher depuis plus de trois ans sur sa « Google car ». Une voiture totalement automatisée. Le concept a été breveté en avril 2013.

Effectivement, cette voiture se conduit toute seule grâce à des caméras vidéo, des radars et un capteur laser sur les roues motrices.

Et depuis les premier tests en 2010, Google a révélé l'été dernier avoir fait circuler ses véhicules intelligents sur près de 500 000 kilomètres.

Pour leur part, les industriels n’ont pas manqué eux aussi de dévoiler leurs exploits dans le domaine lors des récents salons mondiaux de l’automobile et de la high-tech.

Et en général, les travaux planchent sur deux situations concrètes : la conduite sur autoroute et dans les embouteillages.

La première devrait être moins compliquée à automatiser, étant que  l’infrastructure autoroutière est relativement simple, avec des signalisations claires et peu d’intersections.

Plus complexe, la circulation dans les bouchons est surtout la plus prometteuse. Parce que les voitures autonomes devraient contribuer à réduire les embouteillages dus principalement aux erreurs humaines et rendre la circulation plus fluide.

Par ailleurs, outre l'exploit technique, une voiture connectée à internet et capable de se mouvoir seule impose toute une révolution urbaine et sociale.

Dans ce sens, il faut que tout le milieu urbain se modernise. Feux, panneaux et routes doivent être revus de sorte à pouvoir interagir avec des automobilistes transformés en passagers.  

Le cadre législatif, les assurances sont aussi appelées à se conformer aux exigences de l’automatisation et à répondre à un certain nombre de questions. En effet, qui sera le responsable en cas d'accident de véhicules sans chauffeur : le propriétaire de la voiture, son constructeur ou le concepteur du système ?

Un autre défi concerne la protection des données personnelles.

Des données de plus en plus dévoilées, exploitées dans un environnement où tout se connecte, du téléphone, aux lunettes, jusqu’aux transports qui désormais, à l'ère des drones, veulent eux aussi leur part de « smart ».

 une Demo video par ici source ( Google)

Minya ZENATTI